Un jour le Silence m’a arrêté sans un mot

De cette course bruyante qui m’empêchait d’entendre

 

Croyant que la Fin et la Fin en soi étaient là

Je n’étais, déjà, plus là

 

Inconscient, j’étais parti avec le Muet

Qui m’a balladé

 

On a croisé le Vide, c’était plaisant et d’un pas pesant

On a continué

 

Au fil des jours, le Temps accompagné de l’Habitude

Nous ont rejoints

 

Racontant des histoires sur la vie, l’Espoir et le Changement

C’était bien de ne plus être seul

 

De ne plus sentir le Dérangement

qui me cassait tant les pieds

 

Parfois au détour d’une montée, il me semblait entendre le Silence

Mais j’étais très pris par mes compagnons

 

Il fallait encore faire un effort pour y arriver

La faim était proche

 

Puis un jour dans le désert, je me suis réveillé

Tout seul

 

Je me suis rendu compte que mes compagnons

M’avaient quitté

 

Perdu, assoiffé

Je tournais en rond dans ce désert

 

Au moment même où j’ai abandonné  

A bout

 

J’ai entendu

Je me suis retourné

 

Le Silence était là

 

Plein de peine, je me suis jeté dans ses bras

Le Silence m’a ramené à la maison de la Vie

 

Pleine de bonté, de douceur et de bienveillance

La Vie a pansé mes blessures, donné à boire

 

M’a proposé de rester avec elle si j’en avais envie

La Clarté a soigné mes yeux aveuglés

 

Le Silence m’a dit qu’il me suffirait d’écouter

Pour entendre sa voix

 

Même si je ne le voyais pas

 

La voie est apparue …

 

 

Un jour le Silence m’a arrêté

sans un mot

De cette course bruyante

qui m’empêchait d’entendre

 

Croyant que la Fin et la Fin

en soi étaient là

Je n’étais, déjà, plus là

 

Inconscient, j’étais parti avec le Muet

Qui m’a balladé

 

On a croisé le Vide, c’était plaisant

et d’un pas pesant

On a continué

 

Au fil des jours, le Temps accompagné

de l’Habitude

Nous ont rejoints

 

Racontant des histoires sur

la vie, l’Espoir et le Changement

C’était bien de plus être seul

 

De ne plus sentir le Dérangement

qui me cassait tant les pieds

 

Parfois au détour d’une montée,

il me semblait entendre le Silence

Mais j’étais très pris par

mes compagnons

 

Il fallait encore faire un effort

pour y arriver

La faim était proche

 

Puis un jour dans le désert,

je me suis réveillé

Tout seul

 

Je me suis rendu compte

que mes compagnons

M’avaient quitté

 

Perdu, assoiffé

Je tournais en rond dans ce désert

 

Au moment même où j’ai abandonné  

A bout

 

J’ai entendu

Je me suis retourné

 

Le Silence était là

 

Plein de peine, je me suis

jeté dans ses bras

Le Silence m’a ramené à

la maison de la Vie

 

Pleine de bonté, de douceur

et de bienveillance

La Vie a pansé mes blessures,

donné à boire

 

M’a proposé de rester avec elle

si j’en avais envie

La Clarté a soigné mes yeux

aveuglés

 

Le Silence m’a dit qu’il me

suffirait d’écouter

Pour entendre sa voix

 

Même si je ne le voyais pas

 

La voie est apparue …